Saturday 11 January 2014

10a. Dennett, D. (unpublished) The fantasy of first-person science

Dennett, D. (unpublished) The fantasy of first-person science
 « I find it ironic that while Chalmers has made something of a mission of trying to convince scientists that they must abandon 3rd-person science for 1st-person science, when asked to recommend some avenues to explore, he falls back on the very work that I showcased in my account of how to study human consciousness empirically from the 3rd-person point of view. Moreover, it is telling that none of the work on consciousness that he has mentioned favorably addresses his so-called Hard Problem in any fashion; it is all concerned, quite appropriately, with what he insists on calling the easy problems. First-person science of consciousness is a discipline with no methods, no data, no results, no future, no promise. It will remain a fantasy. »
Dubuc, Bruno (2016) Qu’est-ce que la conscience? Le cerveau à tous ses niveaux
Chalmers, D. (2010). L’esprit conscient. À la recherche d’une théorie fondamentale.

--> VIDÉO DENNETT <--


résumé langue anglaise





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14 comments:

  1. While reading Dennett's article, one thing that bothered me is how he relentlessly stresses the idea that we should somehow be divided in exactly two teams, each with its leader. Yeah, let's just forget that every individual is perfectly capable of independent thought and disagreement with each and everyone of the others, regardless of their reductive “Dennett-assigned” team.

    This is the same old (and sad) strategy used in bad journalism to remove nuance (and meaning) from otherwise rich and worthwhile debates, instead insisting on polarizing issues (the crise étudiante of 2012 comes to mind). He then goes on repeating "heterophenomenology" as if it were of the utmost importance that people recognize him as The man who came up with the idea, as if getting credit (not for a discovery, but for a proposed method of enquiry!) mattered more than actually digging up data for science to be able to work with. Would it have mattered one bit to scientific advancement if somehow evolution was called “aboluvitition” because some guy stole the idea from Darwin (who borrowed it from other thinkers anyway) so long as every scientist can agree that it means the same thing, refining the same theoretical model was are currently using?

    Unlike Chomsky who actually came up with an impressive amount of strong, empirical data, genuinely causing many people to want to learn more about it, Dennett seems to be only trying to push his own branding on one obviously disputable sort of research method that's all but guaranteed to bear fruit, just so he can tell others "Hey, Team B, this is MY field. Either come to Team A (and don't forget to call me Daddy) or go find your own, 100% different research method!" when what we should desperately want at this point in time... is unrestricted creativity, unprecedented cooperation and unimaginable luck.

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  2. Dans « The Fantasy of First-Person Science », Daniel Dennett nous invite à faire le saut avec lui et son équipe et de se débarrasser de l’intuition de l’expérience « directe » consciente. Selon lui, la bonne méthode à utiliser dans les recherches sur la conscience est celle de l’hétérophénoménologie, c’est-à-dire traiter à la troisième personne des données subjectives. Avec elle, nous pourrons éventuellement expliquer scientifiquement (à la 3e personne) les qualia de l’expérience consciente; et selon Dennett, ceux qui s’obstinent à mettre les qualia phénoménaux hors de portée de l’hétérophénoménologie n’ont d’autre choix que de les mettre hors d’atteinte de la science même. De plus, à ceux qui ont recours, comme Chalmers, au « Pressentiment du Zombie » (seulement logiquement possible) pour expliquer que l’hétérophénoménologie laisse quelque chose de côté, que les recherches à la 3e personne ne peuvent rendre compte des données immédiates subjectives de la 1ère personne, celles-ci étant irréductibles à celles-là, et qui proposent donc une « science » à la première personne, Dennett répond qu’une telle science de la conscience « is a discipline with no methods, no data, no results, no future, no promise. It will remain a fantasy. » Ce que semble proposer Chalmers, c’est un retour à la phénoménologie, à l’étude des phénomènes qui régissent l’expérience subjective : un retour à l’introspection comme méthode, ce qui, admettons-le, ne semble pas très prometteur.

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  3. Semaine 10 : La conscience
    Qu’est-ce que la conscience? Selon le texte le cerveau à tous ses niveaux, cette question comporte, comme les sciences cognitives, un problème facile se rapportant à la vision, la mémoire, l’attention, les émotions en incluant les explications causales concernant le fonctionnement de ces phénomènes. Le problème difficile se rapporte au ressenti « … l’effet que cela fait d’être soi et de ressentir… ». On explique plusieurs formes de consciences (conscience d’accès, phénoménale, réflexive, de soi), une rétrospective de plusieurs auteurs ayant recherché sur la question témoignent de plusieurs théories telles que le fonctionnalisme (très similaire au computationnalisme) ou ayant pour point d’ancrage le milieu social et culturel qui serait le moteur fondamental du cognitif humain. On définit la conscience comme la capacité de coordonner le corps et l’esprit dans un état mental d’attention et de vigilance nous permettant de focaliser sur un stimulus plutôt qu’un autre et ainsi « filtrer » la grande quantité d’entrées perçues par nos sens. La théorie qui, à mon sens, définit de façon plus globale ce qu’est la conscience l’explique comme étant un ensemble chapeautant plusieurs phénomènes cognitifs: « …la synchronisation rythmique des neurones sert à coordonner l’activité entre différentes aires cérébrales et devient un pattern d’activité fonctionnel. La conscience serait le pattern de plus haut niveau permettant de lier harmonieusement et globalement les fluctuations cérébrales en favorisant leur interaction. » Selon cette théorie, la conscience agirait comme un opérateur coordonnant des niveaux de neurones avec des fonctions distinctes.

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  4. Pour résoudre le problème facile, nous pouvons investiguer le monde physique : notre cerveau, nos organes sensori-moteurs … alors que pour le problème difficile c’est impossible d’envisager cette possibilité même. Les tenants du problème difficile admettent que le ressenti se trouve dans le cerveau mais qu’il ne peut être résolu dans l’étude du cerveau. On ne peut pas vraiment répondre à la question du comment (et du pourquoi ultérieurement) à part de dire que parce que JE le ressens. En fait cette explication subjective pose des problèmes épistémologiques considérables et contrevient à une science objective à la troisième personne. Pour se faire, Dennett propose une méthode d’investigation du ressenti qu’il nomme hétérophénoménologie (recueil de données comme les paroles du sujet, ses croances/émotions / valeurs etc, sa condition biopsychologique). Cette proposition, bien que non satisfaisante, nous permet de sortir des voies impénétrables de la subjectivité.

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  5. Dennet explique une méthodologie d’étude du ressenti qu’il appelle l’hétérophénoménologie. Celle-ci devrait considérer le ressenti d’un individu comme véridique, pas en tant que vérité objective, mais en tant que croyance du sujet. À moins que je n’aie pas saisies les subtilités de son explication, il me semble que cela revient simplement à appliquer l’idée qu’il n’est pas possible d’extraire une information parfaite (certitude) et objective à travers notre ressenti autre que ce que cela ressemble subjectivement de ressentir ce qui est ressenti.
    Tout cela semble être en réponse à Chalmers et tourne autour du problème difficile de définir et/ou identifier la conscience. Chalmers aurait postulé qu’un T5 (copie d’un individu similaire jusqu’au niveau moléculaire à l’original) n’aurait pas la conscience. Je dois me positionner du côté de Dennet ici et considérer qu’il est intéressant de se demander comment Chalmers croit avoir percé la barrière des autres esprits, plutôt que de donner une valeur de vérité à son intuition.

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  6. Selon Descartes, on peut douter de tout sauf de sa conscience et de sa pensée. Cette conscience est définie par les auteurs comme le ressenti. Je peux dire que je suis conscient, car je peux ressentir un ensemble de choses comme la chaleur, la douleur, les émotions, etc. Cette capacité est un phénomène difficilement expliqué. Plusieurs se penchent sur les capacités observables de la conscience comme la vision, la mémoire, l’attention ou les émotions. Ces derniers permettent d’expliquer le problème facile de la conscience soit comment je ressens, l’aspect fonctionnel. Néanmoins, cela ne permet pas de répondre au problème difficile c’est-à-dire expliquer pourquoi nous sommes conscients, l’aspect phénoménologique. La théorie cognitiviste qui tente d’expliquer pourquoi et comment nous sommes conscients n’est pas dans le même ordre d’idée que la théorie dualiste qui voit les aspects physiques et mentaux comme deux propriétés différentes. En effet, selon le dualisme, notre conscience n’aurait aucune influence sur nos actions physiques. Ainsi lorsque je ressens la soif, cela n’aurait aucune influence sur mon action d’aller me chercher un verre d’eau. Cette théorie que l’on dit épiphénoménologique est selon moi difficile à comprendre, car selon un des quatre types de conscience, la conscience d’accès, mes actions et mes paroles sont influencées par la conscience, il y a donc contradiction.

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  7. La conscience est un terme régit par 2 problèmes qui peuvent compliquer sa définition. Le problème facile explique comment nous pouvons définir le ressenti, qui lui, représente la conscience en elle-même. Le problème difficile, lui, est un peu plus complexe dans le sens qui'il nous met au défi d'essayer de comprendre comment est-ce que l'humain possède une certaine conscience quelconque. Nous devons comprendre que ce que nous ressentons et ce que nous faisons comme action, sont deux différents aspects cognitifs non-reliés ensemble. Nous ne pouvons régler le problème difficile de manière efficace sachant que l'analyse du cerveau ne peut pas nous aider à comprendre pourquoi nous ressentons d'une telle facon.

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  8. Dans les sciences cognitif, le problème facile est d’expliquer comment et pourquoi on peut faire ce que nous sommes capable de faire.

    Je pense que Turing a placé le train dans les railles pour commencer les études qui nous permettront de résoudre le problème facile. Ce qui fait rend le problème facile difficile est que nous ne sommes pas en mesure de voir comment on fait pour cogniser, on peut uniquement voir le résultat du processus de cognition. La rétro-ingénierie est donc très difficile à faire avec la cognition.

    Le test de Turing permet l’apparition du computationalisme comme explication de la cognition. Cette dernière est réfutée par Searle avec la chambre chinoise où il démontre que le computationalisme a un problème d’encrage des symboles. Lors de sont expérience, Searle ne comprend pas, le chinois, mais il est en mesure de communiquer en chinois avec un locuteur tout comme une machine qui réussi le TT.

    Decartes nous offre une nouvelle échelle de difficulté dans l’explication de la cognition. Il indique que Searle a le ressenti de ne pas comprendre le chinois. Et vois-ci le l’apparition du cognito de Decartes qui ouvre la porte au problème difficile des sciences cognitives. Ce problème est d’expliquer comment et pourquoi avons nous le ressentie, soit la conscience.

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  9. Dans le texte, le cerveau à tous les niveaux, David Chalmers propose de classifier les difficultés relié à l’étude de la conscience en deux partie ; les problèmes faciles qui sont déjà résolu ou qu’on connait les étapes à franchir afin d’y arriver, de l’autre part, le problème difficile qui est de comprendre le rapport entre le corps et l’esprit. Les partisans du problème difficile tente de résoudre le problème difficile en proposant que le ressenti se retrouve dans le cerveau, mais il n’y a aucune manière d’y affirmer. Pour extirper cette explication subjective, Daniel Dennett propose l’hétérophénoménologie, qui consiste à traiter les données subjectifs à la troisième personne qui est irréductible à la proposition de Chalmers qui étudie l’expérience subjective.

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  10. Il est naturel pour l'être humain de se poser des questions sur son propre état de conscience et celui de chacun. Comment peut-on déterminer ce qui est véridique de ce qui est faux ou illusoire? Et surtout à propos de ce qui se passe dans nos têtes. Plus précisément, Descartes se posait a question à la première personne, c'est à dire comment est ce possible pour moi de dire que mes pensée... Ensuite, on s'est questionné à savoir s'il ne serait pas plus efficace de poser la question à la 3e personne, comme Kant et Turing l'avaient fait, comment est ce possible que quelque chose soit simplement une pensée... et comment pourrait-on fabriquer un robot...En ayant une approche plus détachée de son sujet, la conscience, on permet des résultats plus objectifs. C'est ce que propose Denett avec l'hétérophénomenologie. Si tout, tout, tout ce qui a trait à la cognition serait expliqué d'un poit de vue objectif, à la troisième personne, alors oui la conscience, ou du moins son implication causale serait certainement expliqué. Ce que je veux dire c'est s'il y a un avantage à être conscient de nous-mêmes et de ce qui nous entoure, c'est que forcément ça a un impact sur le reste, sur nos choix, nos actions, etc. et un impact positif même, du moins efficace. Or, il reste que ce soit une réalité que le ressenti, au delà de servir à quelque chose, ressemble à quelque chose qui n'est possible d'expliquer qu'à la permière personne.

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  11. Dennett nous confronte ici avec une certaine arrogance sur le thème de notre expérience consciente et sur l’existence même de la conscience, autrement appelé notre « ressenti ». Il propose que le point de vue de la première personne étant homonculaire, il nous faut nous tourner vers l’hétérophénoménologie, une méthodologie « permettant » d’étudier le phénomène de la conscience de l’autre en émulant tout ses états et comportements. Dennett propose donc la construction d’un robot T4 qui saurait faire et imiter exactement tout ce qu’un individu donné ferait et affirme qu’avec assez de précision, on prouverait à la négative l’inutilité et de surcroît l’inexistence de son ressenti.Mais même en réalisant une telle chose, aurait-on vraiment régler ou détruit le problème difficile ? Il me semble que l’absence de preuve de mon ressenti ne prouve pas que je suis un zombie, et que le fait que je ressens ce que je ressens est l’une des deux grandes vérités absolues que M. Dennett ne pourrait pas infirmer en créant simplement un robot à mon image.

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  13. 11. Dans cet article, l’auteur s’oppose de réduire la conception de l’esprit au matériel et de l’expliquer comme une « théorie de tout », il fait plutôt référence à un modèle physicaliste qui définirait la consciente comme un phénomène illusoire. Ainsi, c’est dans cette même perspective que Chalmers défini deux types de problèmes : le problème facile (comment l’esprit s’occupe-t-il de ces fonctions ? Soit la mémoire, le traitement de l’information sensitive, la concentration, les mécanismes de l’apprentissage, le langage, le rôle des émotions, etc.) et le problème difficile (en quoi la nature intrinsèque des états conscients est difficilement expliquée par la neuroscience ou pourquoi ce qu’il fait est conscient ?). En d’autres mots, comment se fait-il que nous puissions nous interroger sur la dimension qualitative et phénoménale d’une expérience vécue (qualia) considérant que cette dernière ne dispose d’aucune fonction et d’explication physique concrète ?

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  14. L'auteur Chalmers essaye d'expliciter la base de la science cognitive: 2 problemes: le probleme facile et le probleme difficile. Le probleme facile consiste de tout ce qui est present chez l'etre humain comme l'attention ou la vision tandis que le probleme difficile s'attaque a des choses plus implicite comme le ressenti. Ces deux notions ont des points en communs: toute deux ne sont pas materiel dans le corps et donc leur decouverte est plus qu'une simple observation. Pour decouvrir les solutions a ces problemes, il y a des demarches a prendre (celle du probleme facile sont olus clairs que celle du probleme difficile) mais que l'on ne peut pas pour l'instant a cause de limite. Pourrons-nous decouvrir cela dans le futur? Sans doute oui mais cela ne sera pas possible tant que nous n'avons pas compris le conscient telle qu'il est

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