Saturday 11 January 2014

1a. Cognition = Computation ?

Cette premiére première semaine vous pouvez faire vos ciélos soit sur le cours que j'ai donné mardi, soit sur ces deux vidéos  (#1 et #2) concernant la machine de Turing. Les textes sont facultatives cette semaines.
17 janvier 2017


---------------




SEMAINE 1 - 2016



SEMAINE 1 - 2015




version langue anglaise :









La machine de Turing (vidéo #1)

La machine de Turing (vidéo #2)


Lectures facultatives supplémentaires: 

En Français:

Steiner, P. (2005). Introduction: cognitivisme et sciences cognitives. Labyrinthe, (20), 13-39.

Meunier, J. G. (2014). Humanités numériques ou computationnelles: Enjeux herméneutiquesSens-Public.


En Anglais: 


Milkowski, M. (2013). Computational Theory of Mind. Internet Encyclopedia of Philosophy.


Pylyshyn, Z. W. (1980). Computation and cognition: Issues in the foundations of cognitive science. Behavioral and Brain Sciences3(01), 111-132.

Pylyshyn, Z. W. (1984). Computation and cognition. Cambridge, MA: MIT press.









38 comments:

  1. Semaine #1 (La machine de Turing)
    Dans les deux vidéos portant sur la machine de Turing, on nous explique clairement que cette machine est le principe qui est à la base de la majorité des outils technologiques que nous utilisons aujourd’hui. C’est-à-dire que c’est une machine capable de faire toutes les opérations mathématiques calculables qui existent. Si j’ai bien compris, c’est grâce à la résolution de ces opérations mathématiques que nous pouvons utiliser un ordinateur, une tablette électronique, un téléphone cellulaire, etc. Dans une des vidéos, le narrateur nous emmène à réfléchir sur le lien entre la machine de Turing et la cognition (la pensée humaine). On peut alors se poser la question quant à savoir si le cerveau humain peut être réduit à un simple ordinateur, ou s’il est plus que cela. Est-ce que, tout comme la machine de Turing, notre cerveau serait capable de résoudre tous les problèmes qui possèdent une solution? Ou bien est-ce que la capacité de la machine de Turing dépasse celle du cerveau humain?

    ReplyDelete
    Replies
    1. Le pouvoir du calcul -- ou de la « computation » tel qu'on va la dénommer ici -- est énorme. La computation est presque tout-puissante. On va en parler beaucoup dans le cours.

      Le pouvoir du cerveau est le pouvoir de la cognition. Ça aussi c'est énorme.

      Voici des questions qui seront traitées dans ce cours:

      Est-ce la cognition n'est que de la computation?

      Ou est-ce que le cerveau fait ce qu'il fait autrement qu'en faisant de la computation?

      Mais c'est sûr que tout ce qui peut se faire par la computation peut se faire par le cerveau, puisque la computation n'est que la manipulation des symboles selon des règles. (Parfois le cerveau n'est pas assez vite, ou il n'a pas assez de temps ou d'espace pour faire toutes les manipulations, tandis que l'ordinateur les a; mais ça c'est autre chose.)

      Delete
  2. Il y a deux critiques du cognitivisme mentionnées dans le texte de Steiner qui a retenu notre attention. La première est celle de la chambre chinoise de Searle : en effet, il semble bien y avoir plus dans la cognition que de la simple syntaxe ou de la seule manipulation de symboles. Il semble y avoir en plus de la syntaxe ce que Searle nomme la sémantique, à laquelle fait référence Steiner en parlant de « compréhension ». Ensuite, et pour aller dans le sens de Varela et Clark, il semble bien y avoir cet aspect « incarné » dans la cognition. On pourrait effectivement affirmer que la cognition a lieu dans (et avec) le monde, qu’elle s’effectue en navigant dans le monde, et qu’il ne faudrait pas ainsi exclure le corps et l’environnement de nos explications.

    ReplyDelete
    Replies
    1. Tout ça c'est vrai. Mais c'est quoi, la compréhension? C'est ça ce qu'on va traiter en semaine #3 lorsqu'on discutera l'argument de la pièce chinoise de Searle. Une partie de la compréhension, et de la sémantique, sera le référent du mot (du symbole): « pomme » --> pomme. Le nom est un symbole, mais le référent ne l'est pas. C'est un objet dans le monde. Ensuite, ça resemble à quelque chose de comprendre ce que veut dire « pomme » . Ça c'est un ressenti. Est-ce aussi de la computation? Le ressenti c'est le « problème difficile ».

      Tout ça s'exoliquera peu à peu, lors des semaines qui viennent...

      Delete
  3. Avant de lire l'article de Pylyshyn, le terme « computation » et le postulat que notre cognition est « computationnelle » m’était un peu inconfortable dans le sens que cela semblait nous réduire à des automates mécaniques sans vie et sans humanité. Cependant, m’éduquer sur le sujet, et comprendre que le computationnalisme implique des processus dynamiques et interactifs a changé ma perspective. Je pense que le cerveau est effectivement l’outil matériel qui exécute la cognition, et que les deux autres niveaux (symboliques et sémantiques) existent. La position opposée voulant que tout est physique me semble illogique, mais j’ai forcément un biais vu que je viens de lire 40 pages défendant le computationnalisme. Cet article de Pylyshyn a donc régler mon malaise face à la vision computationnelle de l’esprit humain, et m’a même fait pencher un peu vers celle-ci dans le débat, mais je demeure pour l’instant loin d’en savoir assez pour trancher.

    ReplyDelete
    Replies
    1. Bravo! Mais maintenant c'est le moment de lire 1b, pour avoir un goût des points faibles du computationnalisme!

      Delete
  4. Je pense que la tendance serait de comparer notre cerveau à la machine de Turing. Avec le temps notre cerveau s’adapte et se développe mais la base est la même tout comme les ordinateurs et les engins électroniques qui découlent tous du même ancêtre bien qu’ils aient beaucoup évolués. Ainsi, nous pouvons dire que les programmes sont notre cognition, ce qui nous permet d’exécuter l’ensemble des choses que l’on peut faire alors que le cerveau est la machine universelle. Néanmoins, notre cerveau est capable de bien plus que la simple exécution. Afin de le définir un ordinateur il nous faudrait un ensemble de procédures enregistrées qui nous permettraient de faire les choses comme elles sont programmées, mais sans expériences le cerveau n’a pas toutes ces informations de façon indéfinie. Nous pouvons aussi nommer la capacité de notre cerveau à ressentir les émotions ce qui est une différence fondamentale entre l’ordinateur et le cerveau. Ainsi je ne suis pas convaincu que le cognitivisme = la computation, car cela voudrait réduire nos capacités à celle d’un ordinateur ce qui est faux.

    ReplyDelete
    Replies
    1. Ça sera une grande question, dans les semaines qui viennent, à savoir si ce que fait le cerveau est ou n'est pas juste de la computation. Mais même sans rentrer dans le problème « difficile » d'expliquer le ressenti (y compris les émotions), est-ce que la computation est en mesure de produire tout ce que nous sommes capables de faire (donc, à résoudre le problème « facile » ?

      Delete
  5. Bonjour, suite au visionnement des vidéos on peut en conclure que l'ingéniosité de Turing a permis de développer le système de programmation. Je suis plus qu'un débutant dans se domaine, je ne peux donc pas vraiment prendre position sur les différents enjeux qui sont soulevé à l'intérieur des lectures et vidéos. Cependant, pour ce qui est de l'aspect biologique je me suis posé la question suivante « Est ce que la cognition peut être expliqué par la machine de Turing? ». Au niveau physiologique, tout action effectuée par le cerveau provient d'un processus complexe qui a lieu au niveau de millier de connexion synaptiques qui transmettent les messages sous forme d'influx électrique/nerveux. Ceci me rappel beaucoup un ordinateur. Par contre, dans le cas de la cognition, il n'y a pas de programmation préalable. Le cerveau travailler avec deux types d’informations, sont l’infirmations innées et l’informations acquises. On à la capacité d'utiliser l'information acquise pour apprendre de nouvelle choses. Je ne sais pas si la machine de Turing est en mesure d'augmenter sa programmation dans l'échelle du temps. Je ne sais pas si je m'exprime bien, mais en gros je me demande s'il est possible (ou même nécessaire) de complexifier la machine de Turing pour être capable de reproduire exactement le fonctionnement du cerveau.

    ReplyDelete
    Replies
    1. Il ne s'agit pas de complexifier la machine de Turing. Une machine de Turing c'est un ordinateur. Ce qu'on complexifie, c'est la computation (le logiciel, l'algorithme, les régles pour manipuler les symboles). Mais la question ne concerne pas la complexité de la computation: On se demande si ce que fait le cerveau ce n'est que de la computation: Est-ce que cognition = computation? Ou est-ce autre chose?

      Delete
  6. Computationnalisme vs connexionnisme
    Une réponse à la question « comment sommes-nous capables de faire tout ce dont nous sommes capables de faire ? » serait la computation. Autrement dit, on arriverait à faire ce qu’on fait grâce à une manipulation de représentations suffisamment bien organisées entre elles pour faire du sens. Bien sûr on arrive à comprendre comment ça fonctionne car il y a des règles et c’est ce qu’on cherche à déchiffrer. Turing est un géant qui nous a beaucoup influencés, grâce à lui on pose des bases qui suffisent à expliquer un mécanisme de la pensée : un ensemble de règles, des symboles et des systèmes qui permettent leur exécution.

    Mais on peut élargir notre réflexion en étant plus terre à terre pour répondre à notre première question : ce qui nous permet de faire tout ce qu’on peut faire est le cerveau. Après un examen sur la transmission de signaux dans le cerveau, les réseaux de neurones sont devenus centraux pour les connexionnistes (vs les computationnalistes). Ces réseaux feraient leur travail sans a priori, en apprenant au fur et à mesure que les signaux viennent plus ou moins souvent.
    Sources : 1er cours + vidéos + texte de Steiner

    ReplyDelete
    Replies
    1. 1. La computation, c'est la manipulation des symboles (0/1) d'après des règles (algorithmes). Les « représentations » on ne sait pas ce que c'est. Mais on sait que la computation, c'est ce que font les mathématiciens, et que c'est très puissant: Ça peut décrire et prédire presque tout. Mais on ne sait pas si c'est de la computation que fait le cerveau.

      2. Les modèles connexionistes (les réseaux de neurones artificiels) ont des capacités spéciales -- surtout l'apprentissage. Mais on ne sait pas si c'est ça ce que fait le cerveau non plus. (Et le réseaux de neurones peuvent se simuler par la computation!)

      Delete
  7. The primary (if not sole) goal of all cognitive activity appears to me to be this : to symbolicaly shape our perceptions so that our brains can make some phenomenological sense of them. It seems our minds just reverse-engineer the sensory stuff that’s thrown at them, by exploiting patterns… and it so happens that the human brain excels at this, which must have given our species an unfair advantage. Except of course for its extreme level of rigor, the scientific endeavor is no different… and here it is, now, aiming at its holy grail, trying to reverse-engineer those processes which may one day turn out having allowed this very search to happen in the first place… only to translate it back into this consciously interpretable flow that we hold so dearly, provoking an amusing kind of “infinite-regress” inside of our inner-machinery…
    What Searle said about the Chinese characters… I am a bit skeptical of, for the simple fact that if the experiment was really put in practice… by the time he had managed to memorize all those supposedly meaningless characters, surely his brain would have begun catching up, without him even trying, and started its pattern-detecting routines, allowing our subject to start figuring out some of the semantics behind the text. That simple fact would sadly undermine whatever point it is he was trying to make…
    Also, is computation a proper synonym for information processing? Some (see Piccinini, 2010) provide a rather solid case for why cognitive sciences should be careful not to mix-up those words. And supposing they are rightly worried, then why could those “dynamic-processes” not be “information-processing”?
    Finally, supposing that we can eventually emulate cognition perfectly, then whatever it it that was have produced should also be capable of perfectly emulating itself… and so, instead of being struck by issues of infinite-regress… we would sooner or later end up with a rather overwhelming problem of infinite progress… which would then cause us to wonder if this AI business was such a bright idea after all...

    ReplyDelete
    Replies
    1. (1) Le but de l'activité cognitive est d'assurer que l'organisme puisse faire ce qu'il faut faire pour survivre dans son monde.

      (2) La rétro-ingénierie c'est ce que font les scientifiques, lorsqu'ils veulent expliquer le mécanisme causal dans le cerveau qui génère (1).

      (3) Pas de régression infinie...

      (4) Même SI c'est vrai qu'un logiciel pourrait réussir le Test de Turing (en chinois), et même SI c'est vrai que Searle n'aurait pas assez de temps à mémoriser le programme, l'argument (qu'il ne comprendrait pas le Chinois s'il le mémorisait et l'exécutait) tient. Fais le test avec quelque chose de plus simple que la langue chinoise: Si le logiciel jouait le jeu de tic-tac-toe OXO, si tout était encodé (les entrées, les règles de manipulation, et les sorties) dans un code que Searle ne comprenait pas, mais ça précisait exactement ce qu'il fallait faire avec chaque symbole d'entrée (encodée), Searle pourrait « jouer » sans comprendre ce qu'il joue. Exactement comme il parlerait chinois sans comprendre ce qu'il dit

      (5) Le transfert d'information, c'est la réduction de l'incertitude parmi les alternatives (comme j'ai expliqué lors du 1er cours, la machine à sandwich, 6 options). Disons que la computation (Machine de Turing) peut réduire l'incertitude. Reste la question si la computation suffit pour réussir le Test de Turing.

      (6) Pas de progrès infini non plus: juste la rétroingénierie de la compétence cognitive humaine (ce qui est comme la rétrocardiologie, mais un peu plus compliquée...).

      Delete
  8. Test de Turing

    La computation démontre qu’il existe une solution pour tout que ce qui est calculable donc pour tout problème qui se résout avec un algorithme. Une fois les bons « paramètres » définis dans la table de transition, la machine de Turing trouvera immanquablement une solution à ce problème d’ordre mathématique. Je suis un profane en la matière mais il m’apparaît cependant que la computation, quoique très perfectionnée, ne réponds qu’à une « catégorie » de problèmes. Si on définit le « problème facile » de la cognition comme étant la capacité de faire tout ce dont nous sommes capables, il existe énormément de types de problèmes qui sont d’autres ordre que les mathématiques et pour lesquels le cerveau humain n’a pas fini de douter. Certains moyens élaborés par notre cerveau pour surmonter les difficultés auxquelles nous sommes confrontées feront appel à l’instinct, la créativité ou d’autres connaissances. Certaines questions n’ont pas non plus de réponses définitives considérées comme absolument certaines, d’où la nécessité d’apprendre à composer avec le doute.

    ReplyDelete
    Replies
    1. Mais alors c'est quoi l’instinct, la créativité ou d’autres connaissances? Et pour les question qui n’ont pas de réponses définitives, alors on cherch les réponses qu'on est capable de trouver: Est-ce que la computation est en mesure a faire tout ce que nous pouvons faire?

      Delete
  9. La machine de Turing est un modèle fonctionnel tout comme ceux présents dans nos appareils de calculs contemporains. Cette dernière vient répondre au problème de décidabilité qui suit : existe-t-il un algorithme décidant de la validité de chaque système logique oui ou non ? Ce modèle comprenant un système binaire simpliste soit-il, a permis d’établir des résultats universels beaucoup moins rudimentaires que sa propre conception (je parle ici des trois éléments primaires de son programme soit : Le ruban, la tête de lecture ainsi que la table de transition). Existe-t-il une machine de Turing identifiant l’ensemble des solutions pour tout problème présentant un algorithme (dit table de transition)? Jusqu’à maintenant oui. Sommes-nous une sorte de machine de Turing utilisant un système de computation interne? Ayant très peu de connaissances sur le sujet, il serait maladroit de trancher. Toutefois, il me semble réducteur de comparer le cerveau à une machine computante, car si oui il produit des pensées (qui pourrait être comparé à du calcul) il se veut plus imprévisible et continu qu’un simple système binaire. De plus, une machine analytique n’a pas pour objectif premier de produire quoi que se soit, elle effectue la tâche qu’on lui ordonne de faire, seul l’influx nerveux pourrait être comparé à ce processus à mon sens et encore ! Bien que ce syllogisme ne me semble pas concluant, cette mécanisation de l’être humain est toutefois compréhensive vu l’influence du computationnalisme.

    ReplyDelete
  10. Si je comprends bien, on tente d’expliquer les mécanismes qui sont à la base de tout ce que nous sommes capables de faire et ceux qui génèrent le ressenti.
    Les sciences cognitives tentent donc d’expliquer ce qui se passe au-delà de l’introspection, par-delà les limites de ce que je suis capable de comprendre lorsque j’essaie de comprendre. La machine de Turing , machine imaginaire, qui est la base de l’informatique, permet d’expliquer tout ce qui est calculable. La question ici réside à savoir si cette machine permet de répondre totalement à la question simple. Est-ce qu’on peut dire que tout ce que nous sommes capables de faire est, d’une certaine façon, calculable? Je suis tombé, par hasard, sur un article du Devoir du 14 janvier, qui traite, en un sens, de ce qui nous préoccupe. Les nouvelles technologies semblent capables de faire apprendre à un ordinateur par lui-même en lui montrant des exemples étiquetés, de la même façon qu’on pourrait faire apprendre à un enfant par un livre d’images. Il s’agit d’un apprentissage supervisé. Les recherches ne permettent pas encore la recherche non-supervisé, là où c’est l’ordinateur lui-même qui décide ce qu’il choisi d’apprendre. À cette étape-ci de ma compréhension je n’ai pu m’empêcher de me demander si c’était bien là la limite de l’explication de la cognition par la computation? En d’autres mots, la computation explique le traitement de l’information calculable, mais explique-t-elle la sélection des informations traités?
    http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/489177/comment-une-machine-devient-elle-intelligente

    ReplyDelete
  11. Suite aux lectures proposées, je suis assez perplexe en ce qui concerne la théorie de la machine de Turing et la cognition. Il faut savoir que la machine de Turing est une machine imaginaire qui est réputée pour être capable de résoudre tous les problèmes mathématiques connus grâce à un code basé sur la réaction d’un pointeur à des chiffres. La cognition quant à elle, consiste en les capacités du cerveau qui permettent de faire tout ce que l’être humain est capable de faire. Est-il possible d’affirmer qu’une suite de uns et de zéros sur un ruban infini combinée à un pointeur puisse être suffisante pour effectuer le même mécanisme de traitement de l’information que le cerveau humain? À cette question j’ai plutôt tendance à répondre par la négative, car comme selon la théorie de Chomsky, il est erroné de considérer l’être humain comme une machine qui répond à des stimuli sous forme de « réflexes ». Ce que je veux dire par là c’est que, bien que la machine de Turing soit en mesure de s’adapter au code qu’elle reçoit sur le ruban, je doute qu’elle soit en mesure d’imiter un être humain dans le processus de la pensée puisque ce processus est bien souvent teinté de souvenirs, de valeurs, de goûts et de normes. C’est improbable selon moi de laisser totalement de côté la « sémantique » pour se tourner uniquement vers la « syntaxe » comme le veut la théorie du raisonnement. Par contre, en la combinant avec la théorie connexionniste plus primitive, la théorie cognitive qui veut que la machine de Turing soit compétente à représenter l’esprit humain, serait beaucoup plus sensée. Donc comme mentionné dans les textes, la machine de Turing pourrait s’occuper des tâches de logistiques et le connexionnisme des tâches plus instinctives. Bref, la machine de Turing ne peut répondre au problème simple à elle seule.

    ReplyDelete
  12. semaine 1 (machine de Turing)

    Ce que je comprends de la vidéo c'est que l'humain ne peut pas être comparé à la machine de Turing car ils n'ont pas les mêmes fonctions. Cette machine inventée, permet à l'homme de calculer plusieurs suites logiques et mathématiques et est à la base elle-même de l'ordinateur et de tous les processeurs que nous pouvons retrouver dans nos appareils électroniques. Cette ingénierie se nomme la computation et cette dernière est aussi utile pour calculer le temps et décoder des suites d'algorithmes.Pour ce qui en est du cerveau, il est injuste de le comparer à une machine de computation car l'encéphale est responsable du ressenti et de la cognition humaine. La cognition du cerveau est la capacité de compréhension et de toutes les activités psychologiques et physiques que nous sommes capables de faire.Donc, pour répondre à la question, bien qu'il existe des ressemblances entre la machine de Turing et la cognition à l'intérieur du cerveau, je crois qu'il est faux de dire que le cerveau n'est rien d'autre que de la computation. La cognition va au-delà de la machine de Turing et grâce à celle ci nous sommes capables d'expliquer la conscience et le ressenti.

    ReplyDelete
  13. Semaine 1.
    Suite à la lecture du texte "cohabitation: Computation at 70, Cognition at 20", j'en suis venue à la conclusion que tout serait plus simple si nous pouvions déclarer que la cognition est simplement de la computation, comme tout ordinateur ou machine composée d'algorithmes résolvant tout les problèmes comme nous propose la machine de Turing. La cognition serait un programme ("software") pouvant être implanté dans quelconque "hardware". La création d'une intelligence artificielle serait la réponse à toutes nos questions sur la cognition, mais il y a des mécanismes de reflexion inexplicables par la computation ce qui représente la faille dans l'élaboration d'un "software" cognitif. par contre, les propositions d'explication de la cognition autre que la computation (ex: le béhaviorisme) sont pour le moments non-conclusifs et mènent à davantage de questions sur leur fonctionnement.

    ReplyDelete
  14. Semaine 1 (Machine de Turing)

    Ce que l'on peut déduire de ces deux vidéos sur la machine de Turing est que cette machine est en fait un phénomène imaginaire capable de résoudre n'importe quel problème de calcul mathématique par l'entremise d'une série de symboles. On parle içi de technologies comme les ordinateurs qui sont dérivées de cette création. L'humain et sa pensée ne sont pas laissé de côter dans cette présentation de Turing. Nous ne sommes pas certains si, comme la plupart des technologies existantes, notre cerveau fonctionne en se basant sur la machine elle-même. Notre pensée nous permet de calculer tout ce qui est possiblement calculable et il en est de même pour la machine de Turing. Sommes-nous réellement le fruit de l'inginerie de cette théorie?

    ReplyDelete
  15. Je trouve la chambre chinoise de Searle à la fois plutôt réductrice et franchement brillante. Bien sûr qu’une opération aussi simple que « si x, alors y » ne nécessite pas la compréhension, donc peut être effectuée sans elle, mais un algorithme plus complexe pourrait se cacher derrière la fameuse « compréhension ». Dans la situation en question, les symboles sont par contre pris bien loin de leur contexte… une telle personne emprisonnée dans une chambre toute sa vie qui parlerait notre langage aurait-elle la moindre chance de comprendre ce qu’est la pluie?
    La compréhension d’un symbole va sans doute plus loin que l’apprentissage de sa syntaxe, ce qui n’empêche pas qu’une syntaxe sous-tende l’apprentissage.

    ReplyDelete
  16. This comment has been removed by the author.

    ReplyDelete
  17. This comment has been removed by the author.

    ReplyDelete
  18. La machine de Turing, connue pour son fonctionnement des appareils mécaniques de calcul, tel un ordinateur, un appareil de téléphone ou autres, est, disons le comme cela, une idée de ruban qui permet le stockage de toute information, tel mentionné dans la vidéo.
    Cette machine est à l’origine d’un système de règles qui permet le passage mécanique d’une proposition à une autre. Il est important de savoir qu’à travers chacune transition, il n’y rentre aucune subjectivité ni notions de vérité autres que le respect du bon code. Avec le bon programme, la machine de Turing peut imiter n’importe quelle autre machine logique. Et quand est-il du cerveau?
    Une des caractéristiques que nous ne pouvons nier de cette machine est qu’elle est qualifiée d’une machine a état discrète. Principalement, ce qui la différencie de toutes autres machines.
    Vous savez ici, le pouvoir du calcul ou de la computation, il est énorme. Maintenant, la question que l’on devrait se demander est si ce que fait le cerveau n’est que de manipuler des symboles selon des règles? Ou le fait-il autrement?

    ReplyDelete
  19. This comment has been removed by the author.

    ReplyDelete
  20. This comment has been removed by the author.

    ReplyDelete
  21. La machine de Turing permettrait de résoudre toutes formes d'opération mathématique quelles qu'elles soient, à l'aide d'un ruban comportant des symboles, d'une tête de lecture et d'une boîte de transition qui sert de programme. Le principe de la machine de Turing se nomme computation.
    Maintenant, nous cherchons à savoir si nous pouvons expliquer le fonctionnement du cerveau par la computation.
    Est ce que tout ce que nous faisons, pensons, ressentons serait orchestrer par des formules mathématiques complexes mais précises et intangibles à l'intérieur même du fonctionnement de notre cerveau?
    Bien sûr à priori cela semble réducteur de penser que tout ce que sommes capables de faire, nous et notre cerveau, s'expliquerait par computation.
    Et si les programmes de notre cerveau (forcément innées) permettaient de classer l'information (acquise) au fur et à mesure qu'elle nous parvient et en fonction de la nature sous laquelle elle nous parvient, de manière à ce que le contenu n'ait d'autres choix que de prendre la forme du contenant.

    ReplyDelete
  22. Étant nouvelle dans tout cet univers, les vidéos m’ont permis de comprendre ce qu’est la machine de Turing. Grâce à son invention, Turing s'est rendu compte qu'il a des nombres qui resteront incalculables et la machine de Turing a donc permis de définir ce qu'est la calculabilité. N'ayant pas des grandes connaissances sur le sujet, je ne peux me permettre de questionner ce qui a été mentionné dans les vidéos mais j'ai compris que le fondement des machines et de la technologie que l'on connait de nos jours repose sur la machine de Turing. Elle reste donc très omniprésente et importante depuis sa création.

    ReplyDelete
  23. Dans les deux vidéos, on voit la machine de Turing qui est bien expliquée. Cette dernière est un modèle mathématique qui utilise un ensemble de codes prédestinés
    pour déterminer un résultat à partir des variables. Elle est la base de la programmation de la majorité des produits électroniques, tel que les ordinateurs , les cellulaires , etc. Dans une des vidéos , le narrateur nous met en questionnement sur les liens entre la pensée humaine et la machine de Turing. Ainsi, cela m'emmène à voir une possibilité qu'un jour, nous décoderons toutes les fonctions et variables qui nous permettront de créer un humain artificiel.

    ReplyDelete
  24. La machine de Turing, sur laquelle la théorie du computationnalisme s’appuie pour décrire la cognition humaine, est composée de trois éléments, soit : un ruban sur lequel se trouve une série de zéro et de un dans des cases définies ; une tête de lecture/écriture qui peut faire avancer ou reculer le ruban, lire le symbole écrit dessus et le modifier ; et une table de transition, contenant des instructions qui décrivent comment la machine de Turing se comportera en fonction de ce qu’elle voit. Si on se fie à ce système pour expliquer la cognition humaine, on proposerait donc que l’humain catégorise les symboles qu’il perçoit afin de les traiter selon des règles qui lui seraient innées. Cette proposition ferait, par contre, peu de cas de l’aspect sémantique d’un symbole, qui est selon moi non-négligeable. Il m’apparaît donc plus probable que la cognition soit non pas seulement de la computation, mais que cette dernière fasse partie de la réponse.

    ReplyDelete
  25. Semaine 1

    Suite aux visionnement des 2 vidéos, je dois commencer par mentionné que j'ai beaucoup de difficulté a croire que des morceaux de viandes froides puissent m’offrir les mêmes options ou réponses qu'un ordinateur de base vieux de 20 ans et encore plus, si l'on compare au version dernier cris. Les machines font ce que l'ont veux qu'il fassent, on peux décider que 0 signifie gauche ou droite selon la personne qui fait le programme. Ceci dit, je crois que tout est calculable même le bien ou le mal en remplaçant ces 2 réponses par 0 ou 1. Dans le passé, on ne pouvais pas calculer la distance entre Montréal et la lune ou le nombre d'atomes dans une molécule, tandis que maintenant oui, fallait juste trouver comment. De plus, on dirait que la machine de Turing ou la théorie de Turing semble avoir éliminer le droit a l'intuition ou subjectivité de tout calcul mathématique en simplifiant tout par 0 ou 1. Finalement, comme l'intuition est impossible de dissocier de la pensée humaine, j'ai très hâte de voir comment on va essayer de nous comparer une machine à notre cerveau Reste à savoir quelle question existante ne peux pas être répondu et aussi, dans le cas qu'il y en ait plus que une, combien il y en a.

    ReplyDelete
  26. #Semaine1
    A la vue des deux vidéos, on compare très vite le cerveau humain à la machine de Turing, à l'exception des vérités indémontrables (ou intuitions) . Étant moi même étudiant en informatique, ces vidéos mes poussent à me demander si un jour nous pourrons arriver à réellement définir l'intuition et réussir à la matérialiser. Nous voyons de plus en plus les applications mobiles, web ou même PC sur les differents stores rentrer de façons banales dans nos vies tout en oubliant que les codes derrières sont aussi complexes et abstraits que les machines de Turing. En prenant un exemple concret, nous réussissons aujourd'hui à dire à notre ordinateur qu'il faut qu'il nous rappelle qu'on a une tâche à faire pour un jour donné alors qu'il s'agit d'un objet qui n'a ni conscience, ni logique, juste des variables et des fonctions prédéfinis par nous même qui suivront une certaine logique .. alors que cela était inimaginable à une certaine époque. La question qui me vient donc à l'esprit est donc la suivante : Pourra-t-on un jour assez connaitre la source et la raison de l'intuition pour pouvoir la définir et la matérialiser dans le langage informatique pour pouvoir améliorer et peut être faire évoluer la machine de Turing d'une certaine façons. Au delà de cela il faut insister sur le fait que sa machine a vraiment été révolutionnaire car elle est a la base des algorithmes les plus perfectionnés de notre époque.

    ReplyDelete
  27. Apres avoir visioner les videos de la machine de Teuring, nous constatons que cette machine permet de calculer tout ce qui est calculable. De plus, l'on peut rajouter que la machine de Turing a une fonction specifique qui lui est accorder par un algorithme. Neanmoins, nous sommes en position de nous demander si l'on peut comparer l'intelligence animale a celle de l'algortihme de la machine de Touring. En effet, la machine de Teuring permet de resouder tout probleme calculable, or le cerveau animale, comme la machine, trouver une solution a tous les problemes. Comme le cerveau animale, la machine de Teuring serait-elle capable d'apprendre de ses experiences?

    ReplyDelete
  28. À la suite du visionnement des vidéos, l’on comprend que les études de Turing ont permis la création et le développement de tout les appareils électronique (téléphones intelligents, ordinateur, etc.) que l’on connaît aujourd’hui. Dans sa thèse, Turing décrit une machine (très simple) capable de résoudre les algorithmes qu’on lui implanterait. Cette thèse est à la base du computationalisme. Mais, en quoi consiste la computation? Dans le cours, l’on a abordé ce point; la computation est la manipulation de symboles en suivant des règles, ou algorithmes. Pour ce faire, on ne prend en considération que la forme des symboles, mais la résolution des algorithmes doit être interprétable sémantiquement, il s’agit là de la simulation. Aussi, la manipulation est indépendante du matériel, elle peut donc être faite à partir de n’importe quel logiciel, Windows ou Linux, par exemple. Le pouvoir de la computation est immense : il est possible de simuler pratiquement tout. La question principale est donc, est-ce que la cognition, la capacité qui nous permet de faire tout ce que l’on fait, est de la computation?

    ReplyDelete