Saturday 11 January 2014

10b. Harnad, S. (unpublished) On Dennett on Consciousness: The Mind/Body Problem is the Feeling/Function Problem

Harnad, S. (unpublished) OnDennett on Consciousness: The Mind/Body Problem is the Feeling/Function Problem

The mind/body problem is the feeling/function problem (Harnad 2001). The only way to "solve" it is to provide a causal/functional explanation of how and why we feel...

Dubuc, Bruno (2016) Qu’est-ce que la conscience? Le cerveau à tous ses niveaux

Chalmers, D. (2010). L’esprit conscient. À la recherche d’une théorie fondamentale.




4 comments:

  1. What makes consciousness itself (not its interpretations) a depressing no-go for any theoretical science of human cognition is that all scientific “truths” essentially depend on deductions from empirical data to find causal mechanisms by making/testing counterintuitive (aka.: useful) predictions... So far, it has been the only effective way to reverse engineer a biological mechanism.

    In fact, when it comes to consciousness, the empirical data is definitely somewhere in there waiting to be found by Dennett et al. We can already see some of the correlations and imagine a science capable of mapping them all perfectly. But it seems as if even when (that feeling thing, again... it seems to permeate everything) all of that correlating has been completed, no place would be left for any causal explanation of the simple fact that things feel to us like anything at all (aka.: why we're not zombies). That's the hard problem which Dennett completely avoids.

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  3. Avant d’aller à votre cours j’avais écrit un texte que j’avais hésité à publier. Après votre cours sur ce qui est important et le droit des animaux, beaucoup de choses se sont éclaircies sur comment j’envisageais votre position. Par exemple je pensais en lisant vos commentaires sur Dennett que vous vous opposiez au monisme matérialiste mais lors de votre cours vous avez repoussé très souvent le dualisme.

     Texte non publié (avant le cours) :

    Comment devenir végétarien selon le problème difficile de Chalmers VS le monisme matérialiste ?

    Si nous supposons la position des tenants du problème difficile, le ressenti est dans le cerveau mais on ne peut le résoudre grâce au cerveau. De ce fait il faut croire que le ressenti se trouve dans cet organe sans pour autant savoir ni comment ni pourquoi (et donc quand dans l’évolution cela est apparu). Devenir végétarien est donc une position morale basée sur des présupposés liés à notre expérience, je sais ce que c’est de ressentir, tel animal possède un cerveau alors il va ressentir le mal que je lui fais.

    Ce problème moral n’existe pas vivons quand on adopte une position moniste matérialiste puisque l’évidence est telle que la douleur, la tristesse et d’autres choses que nous existent chez l’animal. Le problème du ressenti est une autre composante de notre vécu que nous n’avons pas encore résolu dans l’étude actuelle du cerveau.

     Ce que j’ai compris après votre cours :
    - On ne peut pas échapper au problème du ressenti (je pensais qu’on pouvait juste le nier avant de venir au cours), nous ne savons pas comment ni pourquoi nous ressentons et l’étude actuelle de la cognition ne présage pas que nous sommes sur la bonne piste pour y répondre
    - Le ressenti ne suppose pas le dualisme car nous ne doutons pas qu’il vient du biologique seulement les méthodes actuelles ne nous permettent pas de le circonscrire
    - En fait, le problème vient du fait qu’on ne peut pas observer le ressenti
    - Ne pas confondre sensoriel et sensibilité (ou ressenti vs savoir-faire) : les entrées sensorielles ne sont pas le ressenti mais des entrées captées par des récepteurs spécifiques
    - Etc …

     Mon opinion :
    Je préfère penser que le ressenti est une inférence que l’on fait à partir du comportement de nos congénères mais aussi d’autres êtres vivants ou objets pour lesquels nous percevons un comportement. Cela nous permettrait de prédire le comportement et aurait de ce fait une valeur adaptative très forte dans n’importe quel environnement.
    Je pense que si un être possède les mêmes récepteurs sensoriels, le même substrat biologique, et des réactions béhaviorales à la douleur cela me suffit à considérer une proximité avec lui, la même qui m’empêche de manger mes congénères humains. C’est bien cette simple prise de conscience qui m’a sortie de mon éducation dualiste et m’a poussée à devenir végétarienne. Pour le sens commun, la position morale que suppose le ressenti est moins convaincante car à nos proches êtres humains nous faisons également du mal mais la majorité d’entre nous ne les mangeons pas. Pour une partie de la population comme les éleveurs, cela ne les empêche pas en grande majorité de se nourrir de leurs bêtes et de nourrir la population avec. Pour ma part la question se pose d’avantage sur la proximité que nous avons avec eux et donc de l’aversion que nous avons à nous nourrir de qq chose qui est si proche de nous.
    Le ressenti est une fiction utile en ce sens qu’elle nous permet de présager cette proximité dans l’environnement le plus primitif sans avoir fait d’anatomie comparée et d’éthologie animale. Mais comme l’évolution est oisive, elle peut nous faire faire cette inférence sur n’importe quoi (en dehors de la théorie de l’esprit*, je me demande à quel point le ressenti a pu être impliqué dans l’animisme).

    *d’ailleurs il est possible que dans une certaine mesure, je confonde les deux.

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  4. On Dennett on Consciousness: The Mind/Body Problem is the Feeling/Function Problem
    La réelle question en sciences cognitives est, et a été répétée maintes fois par Harnad, de savoir pourquoi et comment nous avons le ressenti. Cela constitue en fait le problème difficile qui ne pourra être résolu qu’en en offrant une explication causale. Dennett a tenté de fournir une explication au fonctionnement de la cognition avec la théorie de l’hétérophénomènologie. Celle-ci étudie, selon le point de vue de l’observateur (3e personne), des protocoles verbaux et des comportements. Contrairement à ce qu’il tentait de prouver, Dennett n’est pas parvenu à offrir une explication au problème (il n’a pas tenu en compte le ressenti et pensait plutôt que l’expérience était le problème), mais il reste que ces observations peuvent aidé à expliquer ce qu’il se passe lorsque l’on utilise notre cognition. Je ne dis pas que je suis adepte de l’hétérophénomènologie, mais je pense que pour arriver à résoudre le problème difficile, on doit passer par le problème facile. Je pense qu’en étudiant les comportements de sujets lors de la réalisation de diverses tâches cognitives nous défrichons peu à peu le sujet et qu’un jour, nous serons en mesure de rassembler ces connaissances pour créer un modèle fiable qui parvient à expliquer pourquoi et comment nous avons le ressenti.

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