Saturday 11 January 2014

10d. Harnad, S. & Scherzer, P. (2008) Spielberg's AI: Another Cuddly No-Brainer.

Harnad, S. & Scherzer, P. (2008) Spielberg's AI:Another Cuddly No-BrainerArtificial Intelligence in Medicine 44(2): 83-89
Consciousness is feeling, and the problem of consciousness is the problem of explaining how and why some of the functions underlying some of our performance capacities are felt rather than just “functed.” But unless we are prepared to assign to feeling a telekinetic power (which all evidence contradicts), feeling cannot be assigned any causal power at all. We cannot explain how or why we feel. Hence the empirical target of cognitive science can only be to scale up to the robotic Turing Test, which is to explain all of our performance capacity, but without explaining consciousness or incorporating it in any way in our functional explanation.

Dubuc, Bruno (2016) Qu’est-ce que la conscience? Le cerveau à tous ses niveaux

Chalmers, D. (2010). L’esprit conscient. À la recherche d’une théorie fondamentale.

"A.I. Intelligence artificielle" de Steven... by forumdesimages
Voir d'autres critiques.

5 comments:

  1. This comment has been removed by the author.

    ReplyDelete
  2. Selon Harnad et Scherzer, être conscient de quelque chose c’est sentir, ressentir, quelque chose. La conscience ne serait ainsi rien d’autre que « ressentir » : nous sommes conscients de ce que nous ressentons, nous ressentons ce dont nous avons conscience, nous ne ressentons pas ce dont nous n’avons pas conscience, et nous ne sommes pas conscients de ce que nous ne ressentons pas. Maintenant, comme nous le savons, les sciences cognitives tentent de trouver le mécanisme causal qui génère la capacité que nous avons de faire tout ce que nous sommes capables de faire. Or, il ne faut pas mélanger ce « comment/pourquoi » avec la question (difficile) de savoir comment et pourquoi tout cela est accompagné par du « ressenti », par « l’effet que ça fait » d’être conscient. Ce « problème » pourrait bien être irrésoluble en ayant seulement recours aux quatre forces de la physique, qui ne « ressentent » pas elles-mêmes et qui sont utilisées pour expliquer causalement des systèmes qui, pour la majorité, ne « ressentent » pas non plus. Il est intéressant de voir que ce que l’on modélise en rétroingénieriant n’est que les « capacités de performance », et non pas le « ressenti » dont l’existence chez les autres, de la bactérie à l’être humain en passant par le robot, ne peut pas nous apparaitre comme une certitude. Le ressenti se bute donc également au problème des autres esprits.

    ReplyDelete
  3. Le problème difficile lorsque vient le temps d’expliquer la conscience se résume comme suit : comment et pourquoi les êtres conscients ressentent-ils? Plus explicitement ; comment se fait-il que les êtres conscients fonctionnent avec et grâce au ressenti, aux intrants sensori-moteurs qui leurs sont donnés? Pourquoi le ressenti spécifiquement? Pourquoi, par exemple lorsqu’on laisse notre main au-dessus d’une flame trop longtemps, ressent-on de la douleur au lieu de seulement donner l’apparence d’un mécanisme évolutif tel la douleur (comme un zombie philosophique le ferait)?

    Le problème difficile est (ou du moins semble) d’autant plus impénétrable qu’il est pratiquement impossible de s’imaginer ce que serait une expérience (un intrant sensoriel) sans une quelconque trace ressentie par l’être conscient de l’expérience dont il est le récipient. En effet, même les simples pensées qui n’engagent en rien les capteurs sensoriels externes est « ressentie » par des capteurs internes : penser à de la pluie est ressenti de manière différente que penser à un chien. Est-ce qu’alors, dans l’analogie proposée plus haut, la compréhension de la nécessité de déplacer sa main serait encore un simple exemple de ressenti, rendant l’analogie invalide?

    ReplyDelete
  4. Les différents termes difficiles que l’on pourrait attribuer à la fois entre conscience et ressenti sont déblayés. La conscience et le ressenti sont la même chose. Dans le cas des actes volontaires, on ressent que nous sommes nous-même la cause de ce que nous faisons. Il faut faire attention de bien distinguer ce qui est du ressenti de ce qui est périphériquement fonctionnel et qui a une valeur adaptative. Il est difficile d’expliquer le mécanisme causal du ressenti des animaux avec 4 forces qui ne ressentent pas. Il est donc impossible et inutile de faire de la rétro-ingénierie de la conscience (ressenti) de n’importe quelle manière que ce soit, aujourd’hui dans le domaine de l’intelligence artificielle.

    ReplyDelete
  5. First, Scale Up to the Robotic Turing Test, Then Worry About Feeling

    Tout revient à la fin au problème difficile: Comment et pourquoi nous ressentons? Toutes les recherches empiriques peuvent au maximum réussir le test robotique de turing qui serait la réponse au problème facile qui expliquerait toutes nos performances physiques. Le ressenti, notre sensation de ressenti reste un mystère. Le fait qu’un robot a les datas et les moyens d’identifier un objet et d’agir correctement avec celui-ci n’est pas assez pour prouver qu’il ressent. Malgré que les quatres forces de la physiques suffisent à générer le ressenti, elles ne donnent aucunes explications au comment et pourquoi. Une cinquième force n’est pas la réponse et même la rétro-ingénieurie de l’être humain grâce à la recherche sur notre évolution ne nous apporte pas de réponses sur la raison que l’on ressent, car même si on comprend qu’on ressent le mal d’une blessure pour plein de raisons très utiles à notre survie, les bénéfices fonctionnels ne donne pas de raison d’être au ressenti. Cela ne sert à rien d’essayer de créer une machine capable de ressentir avant d’avoir créé un robot ayant toutes nos capacités physiques et même si nous réussirions à créer une telle machine, elle seule saurait qu’elle ressent et nous ne saurions toujours pas comment et pourquoi. Somme toute, le texte se résume en disant: Ne vous inquiétez pas du ressenti, on ne le comprend pas. Concentrez-vous premièrement sur les capacités physiques pour le moment.

    ReplyDelete