Saturday, 11 January 2014

10e. Harnad, S. (2012) Harnad, S. (2012) Alan Turing and the “hard” and “easy” problem of cognition: doing and feeling.

Harnad, S. (2012) Alan Turing and the “hard” and “easy” problem of cognition: doing and feeling. [in special issue: Turing Year 2012] Turing100: Essays in Honour of Centenary Turing Year 2012Summer Issue.
The "easy" problem of cognitive science is explaining how and why we can do what we can do. The "hard" problem is explaining how and why we feel. Turing's methodology for cognitive science (the Turing Test) is based on doing: Design a model that can do anything a human can do, indistinguishably from a human, to a human, and you have explained cognition. Searle has shown that the successful model cannot be solely computational. Sensory-motor robotic capacities are necessary to ground some, at least, of the model's words, in what the robot can do with the things in the world that the words are about. But even grounding is not enough to guarantee that -- nor to explain how and why -- the model feels (if it does). That problem is much harder to solve (and perhaps insoluble).

4 comments:

  1. Ce texte est un résumé du cours :

    Ce que l’on ne peut observer comme la pensée se traduit dans ce que nous faisons et le test de Turing nous permet de répondre à la question de ce que nous sommes capables de faire. Le critère de résolution du problème facile en tant que jeu de l’imitation de Turing est purement computationnaliste et n’explique pas la cognition à cause de la chambre chinoise de Searle. Mais Turing n’est pas computationnaliste en lui-même, il nous démontre beaucoup plus la puissance de la computation (thèse forte Church Turing). La cognition c’est un peu de computation mais est-ce que la computation « cognise » ? Si nous revenons au cogito de Descartes en dehors des vérités mathématiques pour lesquelles je ne peux douter, il m’est impossible de douter aussi du cogito qui devient du sentio (je ressens) je ne peux douter d’avoir ressenti quelque chose.

     Revenir à Descartes me semble périlleux car je peux être sûr de ressentir une présence divine dans ma vie puisque je le ressens et ça ressemble à quelque chose. C’est dans ces exemples extrêmes de ressentis erronés que l’on voit la limite du sentio : il est circonscrit à un certain nombre de choses que l’on peut faire, à notre expérience sensorielle, à nos organes sensori-moteurs etc … il existe dans une réalité physique ! Alors au même titre que le monde physique cela ne devrait pas être certain à moins de faire de la science anthropocentrée sur le langage humain et sur nos expériences. Le sentio est surtout un credo pour des cogniticiens mais rien de plus, et c’est ce qui caractérise notre paradigme actuel en sciences cognitives.

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  2. Les sciences cognitives se donnent pour but d’arriver à comprendre et à expliquer le mécanisme causal qui sous-tend la cognition, c’est-à-dire le mécanisme causal qui nous donne la capacité de faire tout ce que nous faisons (qui n’est pas végétatif). Pour ce faire, il nous faut miser sur la rétro-ingénierie : il nous faut expliquer le fonctionnement d’une « machine » qui est déjà là, créée par l’évolution, en la reconstruisant. Une telle « construction » devra passer le Test de Turing T3 (robotique) d’indistinguabilité. Le mécanisme qui générerait un tel robot serait lui-même l’explication causale. Or, générer toutes nos capacités cognitives ne nous assure pas qu’un tel robot « ressentirait »; et le mécanisme causal qui nous expliquerait tout ce dont nous sommes capables ne nous explique pas plus comment et pourquoi il y a un tel ressenti qui accompagne la cognition. Comme le remarque Harnad à la fin de son texte, si l’on n’est pas encore près de résoudre le problème facile de la cognition, on est encore plus loin de résoudre celui de la conscience. Peut-être devrions-nous commencer par nous attarder au problème facile avant de nous lancer dans le problème difficile (peut-être insoluble)…

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  3. Alan Turing and the “Hard” and “Easy” Problem of Cognition: Doing and Feeling

    Ce texte est un court résumé de la première partie du cours selon moi et de l’explication du problème facile et difficile. L’étude des sciences cognitive a évolué grâce à des “géants”. Turing propose qu’en réglant le problème facile en créant un modèle (robotique ou non) qui serait indiscernable d’un être humain lors d’une conversation sans biais physique, le mécanisme qui sera créé pour une telle machine serait la réponse au problème difficile. Malgré que la computation est super puissante et qu’elle permet de simuler presque tout dans l’univers (une simulation n'équivaut pas à de réel processus dynamiques), Searle présente un contre-argument à la possibilité que la computation soit la seule réponse au problème difficile. Les symboles doivent avoir du sens et pour que des symboles soient ancrés, un certain nombre doivent être acquis à l’aide de capacités sensori-motrices. Ce qui apporte aussi au fait que Searle ne ressentait pas qu’il comprenait. C’est Descartes qui présente le Cogito, le problème difficile qui reste à ce jour indéchiffrable. Pourquoi et comment on cognize?

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  4. Le probleme facile et le probleme difficile: c'est deux questions sont a la base de la science cognitive. Cette science cherche a savoir comment et pourquoi (probleme facile) pour ensuite savoir pourquoi est ce que l'on ressent. Cette question peut avoir l'air etre facile etant donne qu'une personne normale sait ce qu'est ressentir mais ne peut pas expliquer pourquoi. Cela peut etre due a notre evolution. Aucune solution a ce probleme ne peuvent etre deduit d'une simple reflexion: la science cognitive a encore un long chemin avant de connaitre less raison de celle ci

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